Revivez les différentes techniques de pêche ancestrale à L'Isle sur la Sorgue, chaque troisième dimanche de juillet. La pêche d'Antan : un spectacle inédit et familial.
La Pêche d’Antan, a été initiée le 23 juillet 1977, elle a pour but de perpétrer la tradition de la pêche à L’Isle sur la Sorgue afin que ce savoir ne se perde pas.
Elle est organisée par la confrérie des « Pescaire Lilen ». Cette confrérie a été créée en 1593 sous le nom de « Confrérie des pêcheurs de Notre-Dame de Sorguette » dans un but religieux, social et d’entraide entre les pêcheurs de L’Isle sur la Sorgue.
Après la Révolution Française, et suite à la destruction de sa chapelle, la confrérie va perdre peu à peu de son importance jusqu’à disparaitre en 1870. C’est Jean-Louis Borel, alors Président de la Société de pêche, qui, en 1977, va faire renaitre la confrérie, la renommant pour l’occasion « Pescaïre Lilen » et en organisant pour la première fois la même année la « Pêche d’Antan ».
Rendez-vous le troisième dimanche du mois de juillet, tous les ans.
Lors de cet événement, les pêcheurs vont dans un premier temps, à bord de leur « nego-chin », effectuer une démonstration de pêche. Ils sont vêtus de l’habit traditionnel : pantalon de velours gris ou noir, taillole en flanelle grise ou brune, chapeau de feutre et chemise blanche. Ils utilisent les instruments retrouvés dans les greniers ou remis aux plus anciens par les pêcheurs de la génération précédente.
Pendant ce temps, les Bugadières (les lavandières provençales) lavent leur linge le long du quai Jean Jaurès et discutent des derniers potins.
Les pêcheurs se rendent ensuite à la Collégiale Notre-Dame des Anges en procession dans le but de recevoir la bénédiction de Notre-Dame de Sorguette, Sainte Patronne des Pêcheurs.
Ces derniers distribuent ensuite les poissons aux habitants, devant le porche de la Collégiale.
Ces différents instruments sont maintenant interdits pour éviter de déséquilibrer l’écosystème de la rivière : certains permettant de pêcher du poisson en trop grande quantité. Pour une question de « devoir de mémoire », ces derniers sont autorisés seulement à l’occasion de la démonstration de la Pêche d’Antan (une autorisation avait été délivrée par la préfecture du Vaucluse lors de la 1ere édition de cet événement).